Super, je commence déjà mon blogue avec une semaine de retard! Eh
oui, la semaine passée, je vous disais de surveiller mes publications puisque
j’entreprenais déjà mon projet. Ce fut le cas, mais je n'ai pas publié! Sauf
que, en même temps, le retard a eu un avantage. Il m'a permis de tester un peu
plus ce dont je vais vous parler : le déodorant.
Depuis plusieurs années, j'utilise de l'antisudorifique plutôt que
du déodorant. J'ai souvent entendu parler de la possible corrélation entre
l'aluminium dans les antisudoriques et le cancer du sein. Sachant que
corrélation n'égale pas causation, cela ne m'a jamais inquiété au point de
cesser d'en utiliser. Par contre, ce qui m'a convaincu, c'est que
l'andisudorifique ruinait mes vêtements en y laissant un cerne blanc permanent.
En plus, ce cerne emprisonne les odeurs de sueur dans le tissu, pas vraiment
l'effet recherché... Je me suis donc décidée à tenter l'expérience du déo, et
tant qu'à changer, pourquoi ne pas changer pour du sans déchet!
Il existe toute sorte de recettes de déodorant qu'on peut faire
par soi-même. Par contre, ne sachant pas si j'aimerais ce changement, j'ai
préféré ne pas aller acheter tous les ingrédients nécessaires et me retrouver
avec une tonne de produits qui vont se prendre la direction de la poubelle si
je ne refais jamais la recette.
Déo en pot de la Savonnerie des Diligences |
J'ai donc opté pour le déo
en pot de la gamme Zéro Déchet de la Savonnerie des Diligences. Un produit
fait au Québec! Le principe : le déo est dans un pot Masson qui peut être
réutilisé. Il est possible également de le retourner et d'obtenir un rabais de
50¢ sur le prochain achat (des peanuts selon moi, mais bon, on va le
prendre pareil.) Sauf que j'ai été un peu déçue parce que ce n'est pas
100% Zéro Déchet. Il y a un scellant en plastique autour du pot Masson.
J'imagine qu'il y a des normes de salubrité qui exige cela, donc je peux
« pardonner » ce déchet. Je me dis que c'est mieux que jeter un
« bâton » complet de déo. L'étiquette décorative est en carton, donc recyclable.
Après une semaine d'utilisation, voici mon verdict. C'est OK, mais
ce n’est pas extraordinaire. J'ai choisi la formule végane sans bicarbonate de
soude. Bien que je ne me réclame aucunement du véganisme, j'étais curieuse de
tester la version sans produit animal. Par contre, je ne m'habitue pas vraiment
au fait que je sue, ça me rend inconfortable (mais bon, ça, c'est moi, ça
aurait probablement fait ça avec n'importe quel déo). Certaines personnes
affirment que la cire d'abeille a un effet antisudorifique, alors je me demande
si je préfèrerais cette version.
Je n’étais pas certaine de la texture au départ, mais finalement,
ce n’est pas si mal. Faut seulement faire attention parce que, comme c’est à
base d’huile de coco, ça se liquéfie à la chaleur. Pour une texture moins
crémeuse et plus ferme, vous pouvez laisser le contenant au réfrigérateur.
Du côté des odeurs, bien que le parfum d'agrumes et théier est
agréable, je ne le trouve pas assez puissant. L'odeur de la sueur parvient à
prendre le dessus. En plus, au lieu d'un cerne blanc, ça laisse plutôt un
résidu huileux sur le tissu. Par contre, je ne l'ai pas porté assez longtemps
pour vérifier si ça tache ou non.
Le verdict : pour l'instant, je ne suis pas convaincue par le
produit. Par ailleurs, c'est plutôt dispendieux, soit 13,99 $ (avant taxes)
pour 125 ml de la formule végane. La formule avec cire d'abeille coûte 2 $ de
moins, mais ça reste beaucoup plus cher qu'un déo traditionnel acheté en
pharmacie. La prochaine fois, je m'essayerai peut-être pour une version maison
si je peux trouver les ingrédients nécessaires en vrac.
Quelques points avant de terminer. Il y a deux autres choses avec
lesquelles j'ai eu de la difficulté. Premièrement, j'ai dû me rendre dans une
boutique de produits de santé naturels pour acheter ce déo. Habituellement,
j'évite ces endroits parce qu'on y entend toute sorte d'inepties. Je ressens un
réel malaise à encourager ce genre de commerce. Deuxièmement, le réflexe de
dire « non » et de refuser le reçu de caisse n'est réellement pas
intégré! Je suis partie avec sans même m'en rendre compte. J'ai aussi constaté
par la suite que l'étiquette de prix constituait un déchet! « Faut pas
virer fou », me direz-vous, et je suis d'accord! Mais faire des prises de
conscience comme celle-ci, ça fait aussi partie de la démarche.
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